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Précarité et mal-logement : la face cachée du 92

20/12/2018 | SNL Hauts-de-Seine

Ce 14 décembre, l’observatoire de la précarité et du mal-logement dans les Hauts-de-Seine publiait son premier rapport. Présentation des chiffres qui alertent sur une situation en dégradation dans le département du 92. 

Un observatoire né d’une impulsion citoyenne et associative

L’observatoire de la précarité et du mal-logement dans les Hauts-de-Seine (OPML92) a pour but d’informer et de sensibiliser sur les conditions de vie et de logement des plus précaires dans chaque commune et territoire du département en mettant à disposition de tous des données détaillées et des analyses actualisées chaque année. Ces données sont disponibles sur son site www.precaritelogement92.fr. Il a été créé en 2015 à l’initiative de citoyens et d’associations de solidarité présentes dans les Hauts-de-Seine, dont Solidarités Nouvelles pour le Logement.

Télécharger le rapport

Des situation de pauvreté en augmentation

Dans les Hauts-de-Seine, l’observatoire alerte sur une pauvreté multiforme en augmentation. 200 000 personnes sont en situation de pauvreté, soit 1 personne* sur 8 .l’observatoire s’est notamment penché sur les 25 000 personnes reçues par les associations vivent des situations de très grande pauvreté, dont le reste à vivre moyen est de 2,16 € par jour et par personne.

Une répartition géographique inégalitaire

Le département présente de grandes inégalités territoriales, avec 7 communes dont les taux de pauvreté sont les plus élevés : Gennevilliers, Villeneuve-la-Garenne, Clichy-sur-Seine, Nanterre, Bagneux, Colombes, Asnières. Dans ces communes à 4 enfants sur 10 vivent dans un ménage à bas-revenu. Or la pauvreté des enfants joue un rôle majeur dans la reproduction des inégalités.

Des besoins croissant en création de logement

La question du logement est un problème majeur. 50 000 à 65 000 personnes ne disposent pas d’un logement, 35 000 à 70 000 ménages ont de mauvaises conditions de logement. L’offre de logements à bas coût est inégalement répartie et diminue. 22 communes ne respectent pas la loi SRU (au moins 25 % de logements sociaux), dont 9 très en dessous des objectifs fixés.

 

Pour consulter les chiffres dans le détail : Télécharger le rapport